Tour du Viso

Raid de 5 jours en ski de randonnée – Queyras – France / Italie

L’itinéraire autour du Mont Viso, qui nous dévoile jour après jour ses multiples facettes, est un moyen formidable de découvrir le massif et une aventure formidable.

Samedi 22 mars : Le Voyage

Gîte
Gîte

L’aventure commence dès 5h55 le matin sur la route pour la gare de Nancy. La neige sur la voie express m’empêche de rouler à plus de 90 km/h. Parti bien en avance, j’attrape néanmoins le train de 6h51. Je découvre avec joie cette ligne reliant Nancy à Lyon et le passage à Mâcon, lieu de nombreuses vacances familiales ne me laisse pas indifférent. Le changement à Lyon est rapide et j’arrive à Mont Dauphin-Guillestre à 16h02. Dans le car en direction du Queyras, nous ne sommes au départ que deux. La route sinueuse surplombe des gorges profondes avant de déboucher dans les vallées sauvages du Queyras. Avec l’aide du chauffeur, nous repérons les chevreuils gambadant sur les pentes environnantes avant de manquer d’en écraser un qui déboule juste devant nous. A Ville-Vieille, nous ramassons deux dames qui viennent de boucler un tour du Queyras en raquette. Comme elles s’arrêtent aussi à Abriès, je leur demande si elles ne connaissent pas, par hasard, le gîte « L’Ancolie Bleue » dans lequel je dois me rendre. Coup de chance, elles y vont aussi et me proposent aussitôt de m’y accompagner, ce que j’accepte avec joie. L’accueil de Chantal et Jean-Paul est chaleureux et les discussions, à table, avec les deux raquettistes, les deux fondeurs et un groupe de trois personnes en ski de randonnée me plongent rapidement dans l’ambiance montagne. Le repas est succulent et entièrement fait maison jusqu’aux ravioles et tourtons, spécialités locales à base de pommes de terre.

Dimanche 23 mars : Les préparatifs

Il fait grand beau lorsque je me lève et je compte bien en profiter avant que le reste du groupe ne me rejoigne. Je repère rapidement une boucle sur la carte italienne achetée la veille qui démarre sur le fameux GR58 faisant le tour du Queyras. Je saute dans mes chaussures et pars en trottinant. Je me fais largement seconder par mon GPS qui me guide le long du GR enneigé jusqu’à la collette de Gilly (2366m). C’est dur, ça monte et dans la forêt je m’enfonce profondément dans la neige fraîche. Je me réjouis à l’idée que l’on va quand même pouvoir faire du ski malgré le faible enneigement dans la vallée. Arrivé au col, je ne résiste pas au sommet à seulement quelques enjambées de là. Le soleil est fort, se reflète dans la neige et je regrette de ne pas avoir mis mes lunettes de glacier. Du sommet du Gilly (2467m), j’ai un panorama magnifique sur le Queyras à l’ouest et sur l’Italie à l’Est avec ce que je crois être la Tête Ronde. Me fiant toujours au GPS, je dévale la pente, non loin des remontées mécaniques, en direction d’Abriès. Une belle première sortie de 2 heures pour 13,7 km et 1000 m de D+.

Je retrouve Adrien, avec qui j’ai fait Chamonix-Zermatt l’année passée, devant le gîte et nous descendons manger un morceau dans le village. Nous passons ensuite prendre notre équipement, des skis de randonnée (Trab Rando Tour, modèle 2006, 164 cm : les détails, c’est plus pour moi !!!), des fixations Diamir et des chaussures Nordica en 41½. Nous sommes si concentrés sur les skis et les peaux que nous en oublions les bâtons ce qui nous obligera d’y repasser le lendemain matin. Vraiment, il faut le faire !
Au gîte, nous retrouvons le reste du groupe, Marion, Georges, Mathias, Didier et Jean-Phi, notre guide. Il nous fait un topo du programme de la semaine et nous nous répartissons le matériel commun. Il est prévu de passer une nuit en autonomie et nous devons donc porter de quoi faire la popote ! Je n’ai jamais été en autonomie sur un raid et l’idée m’enthousiasme immédiatement. Espérons que nous la fassions vraiment !

Lundi 24 mars : La sortie test

Saint Véran
Saint Véran

C’est aujourd’hui que commencent réellement les hostilités. Sur la route de Saint-Véran, j’aperçois la demoiselle coiffée, étrange sculpture naturelle façonnée par le vent en forme de champignon. Chargés pour la semaine, nous chaussons enfin les skis à la sortie du village pour nous élever peu à peu vers l’observatoire du Pic de Château-Renard (2900 m)1.

Observatoire
Observatoire

Dans cette première montée, mes peaux se décrochent sur le devant dès que je chevauche accidentellement mes spatules. Je vais devoir faire attention ! Je ressens l’altitude, ma respiration est rapide mais je suis le train. Au sommet du pic de Château-Renard (2989 m), le panorama est très chouette. Le vent souffle de plus en plus fort alors que nous passons le col de Longet (2701m) puis le Pic Traversier (2882m). C’est plus calme en remontant vers le refuge de la Blanche. Je prends mon temps sur ce faux-plat, craignant les ampoules et en profite pour observer curieusement les deux snow-kites qui s’amusent sous le refuge. Pour cette belle première journée, nous cumulons 1796m de D+ pour 14,6 km. Il a fait beau avec juste quelques nuages mais froid avec des rafales de vent qui font descendre la température ressentie à -15°C d’après Jean-Phi.

Mardi 25 mars : L’accident

Rouchon
Rouchon

Ce matin, il fait toujours très froid, de la neige est tombée et des vents forts sont annoncés. Jean-Phi décide de ne pas passer le col de Chamoussière, comme initialement prévu, mais celui au Nord-Ouest du Rouchon (2869m). J’admire la belle face ouest du Rouchon dans laquelle se trouvent plusieurs voies d’escalade. La visibilité est bonne mais le vent est terrible. Les conversions deviennent techniques. Didier se fait d’ailleurs souffler par terre. Au col, des rafales à 120 km/h, toujours d’après Jean-Phi, m’obligent à m’accroupir pour ne pas tomber à la renverse. La descente s’avère tout aussi délicate. Nous avons maintenant tous le masque sur les yeux. Ces conditions exceptionnelles me donnent des sensations fortes qui me plaisent malgré tout. Comme je le lirai dans le refuge Alpetto, dans ces moments le skieur de randonnée à l’impression d’être fort en luttant contre la montagne. C’est bête mais tellement vrai !!! Dans la descente, je suis Jean-Phi de trop près qui, déséquilibré par un trou de neige, me donne un coup de bâton dans le bras, ce qui déchire ma veste. Zut, ça m’apprendra à me tenir trop près du guide ! Tant pis, ça sera l’occasion de me placarder un joli écusson sur la manche ! Plus bas, je vois Jean-Phi se prendre une gamelle dans la poudreuse. Sa saison chargée commence à se faire sentir. A 11h30, nous atteignons le pont de Larsine. Lorsque Jean-Phi revient avec le camion, je comprends tout de suite que notre programme va être chamboulé. Il boîte, son genou le fait souffrir suite à sa chute. Il passe un nombre incroyable de coups de téléphone avant de trouver Pascal qui arrive chez Jean-Paul, notre QG, pour le remplacer. Alors que Jean-Phi passe toutes les billes à Pascal, je me rends compte de toute la logistique que nécessite un tel raid. Nous partons finalement de l’Echalp à 16h35. En remontant le vallon du Haut Guil, nous apercevons de nombreux mouflons. C’est long, il y a peu de pente, ce qui accentue les frottements dans mes chaussures et l’avant extérieur des pieds ne tarde pas à me faire souffrir. J’essaie néanmoins de profiter de ce moment unique. La nuit commence à tomber et nous découvrons sous un joli clair de lune le Viso, majestueux. La trace nous mène sur le belvédère du Viso. Il fait nuit, les étoiles brillent et c’est à la frontale que nous arrivons au refuge à 19h50 ! Encore une grosse journée avec 1278 m de D+ pour 19,8 km. A table, je discute de trail avec un autre groupe ; amusant comme la montagne regroupe des personnes qui pratiquent pourtant des activités bien différentes. Nous sommes tous un peu fatigués et nous nous couchons de bonne heure dans le dortoir glacial. Cette nuit, comme d’autres, j’ai un peu froid et je ne dors pas très bien.

Mercredi 26 mars : L’Italie

Couloir du Porc
Couloir du Porc

La journée s’annonce merveilleuse. Il fait beau alors que nous prenons la direction du Couloir du Porc (2920 m) qui va nous faire basculer en Italie. Sur le passage, j’admire la Pointe de Venise (3096 m), la Pointe d’Urine (3013 m) et la Pointe de Rome (3069 m). Le couloir est raide et les conversions, sur la fin, deviennent un peu techniques. Juste derrière Pascal, je retire les skis et il me lâche devant pour libérer le passage, à mon plus grand bonheur. Je débouche donc le 1er au col avec une bonne avance qui me permet de m’asseoir pour admirer le paysage. Le passage d’un col est toujours un moment fort dans un raid. On découvre tout à coup l’autre côté du décor. Le versant italien est différent, beaucoup plus austère. On devine les pierriers recouverts par la neige. La descente du Couloir du Porc est également un moment fort. Pascal installe une main courante sur un corps mort dans la première partie. J’ai de bonnes sensations de ski dans le reste de la pente qui reste relativement raide.

Refuge Alpetto
Refuge Alpetto

Nous passons ensuite le refuge Gracoletti (2739 m) et traçons plein sud juste sous la face ouest du Mont Viso (3841m) et à l’Est du Viso Mozzo (3019 m). Nous apercevons le bivouac Andreatti (3225 m), un simple tonneau rouge de 4 places dans lequel Pascal nous raconte avoir dormi. Il avait d’ailleurs entendu dans la nuit un énorme éboulement constaté le matin. Nous nous arrêtons casser la croûte au soleil un peu avant le col du Viso (2655 m). Nous rechaussons les skis pour descendre sur le grand lac sous le refuge Sella qui n’est pas gardé en hiver. L’endroit est magnifique avec de belles couleurs bleues miroitantes émanant du lac gelé. Nous enchaînons encore quelques virages dans une neige agréable. Avec Adrien, nous volons quelques instants au groupe pour observer, aux jumelles, les chamois qui nous dominent du haut des montagnes. Au bout des 14,5 km et 870 m de D+, nous atteignons le refuge Alpetto. C’est le grand luxe et nous avons même droit à une bonne douche chaude. Ensuite, nous nous attaquons à la grande cuisine italienne. Les plats défilent : une 1ère entrée de fromage épicé, chorizo épicé et saucisson, un énorme plat de pâtes en forme de roue à la tomate, de la purée avec une brochette avant de finir par une Colombe de Pâques2. Un renard aux couleurs magnifiques vient nous rendre visite. Il parade devant le refuge, appréciant les restes du dîner donnés par le gardien. Après le repas, le gardien nous annonce qu’il n’y a plus d’eau. Elle a gelé dans les conduits. Je devrais me contenter de thé chaud dans la gourde pour le lendemain.

Jeudi 27 mars : L’autonomie

Col des Sagnettes
Col des Sagnettes
Bivouac
Bivouac

Nous partons à 7h50. La brume cache les sommets aux alentours. J’aime bien cette atmosphère et je me sens en pleine forme. L’ascension du col de Sagnettes nous prend du temps. Par endroit, nous nous enfonçons profondément dans la neige ce qui rend notre progression difficile. A une centaine de mètres du sommet, nous mettons les crampons. J’en profite pour changer les piles de mon GPS qui aura tenu 3,5 jours, ce qui est pas mal. L’opération est délicate, dans la pente raide avec quelques flocons qui tombent. Mathias part le premier et je lui emboîte le pas. Nous passons le col et filons droit vers le bivouac italien du vallon des Fiorciollines qui est tout neuf et où nous nous arrêtons manger un morceau à l’abri. On se permet même de faire fondre un peu de neige avec le gaz du bivouac pour nous faire un bon thé chaud.
Après la pause, j’ai du mal à me réchauffer et mon ski s’en ressent dans les parties étroites et un peu pentues. Le vallon est superbe dans cette ambiance feutrée de brumes et de flocons de neige. Dans le bas, nous déchaussons pour passer le ruisseau. Un peu plus loin, les skis sont chargés sur le sac pour faire quelques kilomètres à pied. Pour moi, c’est agréable car, à pied, je ne ressens aucune douleur aux pieds et nous allons, de toute façon, presque aussi vite qu’en skis dans ces parties avec très peu de dénivelé. Sur recommandation de Pascal, je m’arrête au ruisseau prendre de l’eau à la source. Elle y est probablement meilleure que ce que nous trouverons plus haut.

Vallon des Forciollines
Vallon des Forciollines

Plus loin, Pascal me fait remarquer un bouquetin avec ces cornes immenses. Après 16,9 km et 1238 m de D+, nous arrivons au refuge vers 17h30. Là commence l’autonomie. C’est particulier d’arriver en refuge non gardé. Il nous faut aussitôt nous organiser. Pendant que certains vont chercher de l’eau au ruisseau à 200 m, d’autres commencent à préparer le repas. Nous faisons chauffer les soupes et le risotto que le gardien nous a donnés et aussi des restes de pâtes trouvés dans le refuge. Nous avons de la chance d’avoir pu trouver de l’eau, ce qui nous a évité de faire fondre de la neige. Une seule cartouche de gaz nous suffit sur les 3 que nous avions dans nos sacs. La nuit est glaciale. Malgré mes 5 couvertures, j’ai encore froid aux pieds. Le matin, nous découvrirons que nous avons tous la même technique. Dès que nous avons trop froid aux pieds, nous les remontons, ce qui nous fait dormir en boule ! Le matin, Didier m’annonce 1°C sur sa montre, ce qui explique l’eau en partie gelé dans ma bouteille d’eau !

Vendredi 28 mars : La récompense

Pointe Joanne
Pointe Joanne

Je dois me faire violence pour sortir de mon nid mais une fois debout, je me réchauffe vite. Je sens déjà le café qui chauffe sur le réchaud. Nous chaussons les skis devant le refuge, au pied du Viso (3841 m) et Viso Lotto (3348 m) à 8h10 en direction de la pointe Joanne (3052 m) le premier objectif de la journée. Dans la montée, j’apprécie particulièrement le moment où je suis complètement réchauffé après cette nuit bien froide ! Je me retrouve d’ailleurs bientôt en tee-shirt. L’arrivée au sommet le long de l’arrête finale, non loin de grosses corniches, est grandiose. Du sommet, un panorama à 360° nous attend. Bien sûr, nous faisons face au Viso mais on distingue aussi les Alpes du Nord avec le Mont Blanc et le Valais avec le Mont Rose et le Cervin. La descente est royale. Les plus enthousiastes se lancent le plus rapidement pour profiter de la neige vierge. Pascal s’amuse à faire quelques petits films.

Vallon du Haut Guil
Vallon du Haut Guil

A la côte 2520, on décide de profiter encore de cette merveilleuse journée et de remonter sur le versant est du vallon du Haut Guil. Je respecte les instructions de Pascal qui nous demande de nous espacer sur les parties exposées. En attendant qu’ils prennent de la distance, j’aperçois un grand corbeau qui plane au-dessus de la vallée. La neige est fraîche et nous bottons. Nous nous arrêtons, à 2820 m, manger une dernière fois au soleil sur un rognon rocheux au pied de l’Asti (3287 m). Nous prenons encore le temps de faire fondre un peu de neige pour le café. Nous nous dirigeons ensuite vers la base du Rocher de Mouloun pour rejoindre un vallon qui descend de la Brèche de Ruine. Le slalom entre les rochers et les sapins m’enchante. Le ski est amusant dans les parties étroites et pentues. C’est ce que j’appelle le ski aventure auquel on ne goûte qu’en ski de randonnée. Un dernier au revoir aux mouflons avant de boucler ces 17 derniers kilomètres pour 964 m de D+ et rejoindre la voiture à la Roche Ecroulée à 16h30. Jean-Paul nous accueille au gîte pour faire un débriefing. C’est l’occasion d’échanger nos impressions de cette semaine en évoquant les grands moments de ce raid d’ors et déjà inoubliable. Un bon chocolat chaud accompagné d’une large part de tarte du Queyras aux noix et au miel agrémentent ce moment conviviale qui marque la fin de l’aventure.

Le soir, je suis seul dans le gîte. Ils me servent un vin de gentiane fait maison en guise d’apéritif. Nous discutons longuement avec Chantal et Jean-Paul. Nous échangeons sur le métier de guide et sur nos expériences respectives, notamment dans les Ecrins, région que j’affectionne particulièrement.

Samedi 28 mars : Le retour

J’aime bien sortir avant un grand voyage surtout par une si belle journée. Je pars courir jusqu’au village voisin, Le Roux, très sympathique, pendant 45 min. Je prends mon petit déjeuner en compagnie de Jean-Paul qui me raconte son expédition au Népal puis je descends au village faire quelques courses. Je croise Jean-Phi et on va boire un café dans le village. Il marche avec des béquilles et en a pour 40 jours de repos. Il me parle de tout ce qu’il y a faire dans la région, ce qui ne manque pas de me conforter dans l’idée qu’il faudra absolument que je revienne ici l’été. Et pourquoi pas pour faire le Viso ? En attendant le bus, je discute avec les locaux, notamment de l’architecture lombarde des églises de la région et de la course de ski alpinisme du Grand Beal qui semble être une grande fête ici, à la fois sportive et populaire. Mon voyage en car est très agréable. Je suis le premier à monter à Abriès et la réponse du chauffeur au second voyageur qui s’excuse de ne pas avoir trouvé l’arrêt, résume bien l’atmosphère détendue qui règne ici : « Pas de problème, nous sommes dans le Queyras ! ». Depuis le bus, j’admire le château à Château-Queyras qui est vraiment magnifique. Mon retour en train est ensuite un moment de repos et de sérénité appréciable après cette semaine bien chargée.

Fin

Cette semaine, j’ai fait une centaine de kilomètres et 7200 m de dénivelé. Ce Tour du Viso est un moyen formidable pour découvrir la région et je le recommande vivement. Jour après jour, j’ai eu tout loisir de l’admirer sous différents angles et différents jeux de lumière au fur et mesure de notre itinéraire et des conditions climatiques. Je suis d’ailleurs étonné que ce raid fût le seul de la saison pour chacun de nos guides. Le ski de randonnée semble prendre de l’ampleur mais plutôt pour des sorties en étoile. Dommage.

Le tour du Viso, un raid pour une belle aventure !

  1. L’Observatoire du Pic de Château Renard (2900 m)
    Ce petit observatoire a été créé à l’initiative de l’Observatoire de PARIS en 1974 au Pic de Château Renard (2900 m), sur la commune de Saint-Véran, dans le Haut Queyras (département des Hautes Alpes). Ce site bénéficiant d’un ensoleillement exceptionnel a servi à l’étude de la Couronne Solaire. Un coronographe y a en effet fonctionné pendant dix ans sous une coupole qui était initialement installée sur le bâtiment Perrault de l’Observatoire de Paris. Aujourd’hui, cette coupole est restée au sommet du Pic, ainsi que la petite base de survie, dont l’exploitation et l’entretien ont été confiés à l’association ASTROQUEYRAS d’astronomes amateurs, par le biais d’une convention avec l’Observatoire de Paris. On trouve maintenant sous la coupole un télescope de 60 cm d’ouverture prêté par l’Observatoire de Haute Provence. ↩︎
  2. Colombe de Pâques (Colomba di Pasqua)
    Brioche aux fruits confits en forme de croix traditionnellement servi en Italie à Pâques ↩︎

Carnet de voyage

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