Trail du Pays Horloger

48km et 1800m de dénivelé positif sur le plateau jurasien – Haut-Doubs – Plaimbois-du-Miroir

Pour cette deuxième édition du Trail du Pays Horloger dans le Haut-Doubs, le circuit a été ralongé de 2 km pour un total de 48km et 1800m de dénivelé positif, autour du village de Plaimbois-du-Miroir. Si sur le plateau jurasien l’air était plus respirable qu’en plaine, la chaleur a tout de même fait souffir les organismes.

Après un agréable voyage le samedi ponctué d’un arrêt baignade sur la plage de l’étang du Pâquis à côté de Montbéliard et une nuit sympa rythmée par le son des clarines dans un champ voisin me voici, à 8h30, au départ du Trail du Pays Horloger.

Nous sommes une centaine à respecter une minute de silence en l’hommage à une bénévoles. Personnellement, j’ai une pensée pour Laddie avec qui j’ai partagé tant d’escapades sur les sentiers vosgiens. Bang ! C’est parti ! Nous traversons Plaimbois-du-Miroir (1) à une bonne allure entrons dans la forêt en descente. C’est assez original de commencer par une descente et j’ai un peu peur de ne pas être chaud et de me faire mal. Mais non ça se passe bien.

Je suis un groupe de tête qui est probablement légèrement au dessus de mon rythme. Nous remontons au Mont Laval où nous jouissons d’un très beau point de vue puis nous enchaînons avec un petit sentier en balcon avant de replonger à nouveau dans un cirque. Nous longeons le bas de falaises, qui pendent au dessus de nous, équipé de corde pour ne pas glisser dans les pentes très raides à notre droite. Nous arrivons ensuite à un immense escalier en pleine forêt ! “Il faut quand même pas s’en mettre une par ici” dis-je en regardant les 100 m de vide en dessous de mes pieds !

Nous remontons et rejoignons la ronde (16km, parti à 9h00). Il y a beaucoup de petits sous-bois, assez techniques par endroit et je dois doubler les derniers de la ronde. Mais ils sont tous très sympas et s’arrêtent pour me laisser passer. Voici le 1er ravitaillement. J’ai de brefs baisses de forme et j’ai l’impression d’aller un peu trop vite.

A partir du 15ème je décide de faire ma course. Je profite d’un autre ravitaillement pour les laisser partir devant. Commence alors une assez longue partie relativement plate à travers champs et sous-bois sur les hauts plateaux. C’est facile. J’ai vraiment plaisir à courir, j’en profite un maximum. Le panorama est magnifique. Nous traversons de jolis villages avec de superbes églises locales. Enfin nous plongeons de nouveau, remontons et c’est le dernier ravitaillement. Tout va bien. Je me sens bien, de mieux en mieux, je n’ai aucune douleur et le temps est radieux.

Les distances entre nous sont maintenant importantes et je cours beaucoup tout seul ce que j’apprécie aussi beaucoup. Une longue descente, une remontée de nouveau une descente abrupte et c’est bientôt la dernière montée avant de rejoindre l’arrivée. J’arrive encore à courir sur les parties les moins pentues et rattrapent des coureurs qui marchent. En doublant le 4ème et le 5ème, l’un des deux s’effondre en me laissant passer. “Je m’arrête un peu nous dit-il.” Ca va être dur pour lui maintenant et bêtement je commence à me prendre au jeu de garder ma 4ème place. Dernière moi, ils marchent et en courant j’avance donc légèrement plus vite quoique pas beaucoup étant donné la pente et mon allure !

Un quad de l’organisation me croise, m’encourage et me demande s’il me reste un peu d’énergie pour rattraper le 3ème à moins de 2 minutes devant ! Je réponds que ça va être dur et continue en me ressassant mon leitmotiv depuis le 15ème “Fais ta course, ne t’occupe pas des autres” ! Je rejoins bientôt Plaimbois-sur-miroir et remonte doucement les rues vers la banderole finale en entendant le speaker annoncé mon arrivée.

Ca a été une très belle course, que j’ai faite à mon allure, et dans laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir. L’après midi fut agréable, en attendant les podiums, avec la douche, le repas, les courses des enfants, le massage en discutant avec les dernières qui arrivent tout juste.

Je suis content de pouvoir monter sur le podium car je n’en ai jamais vu d’aussi chouette, fait de souches d’arbres bordées de pierres et plantes joliment installés autour.

• 4ème sur 104 – 04:57:33
• 1er sénior !

Plaimbois-du-Miroir

Plaimbois-du-Miroir, c’est tout le charme du haut Doubs en une seule commune avec ses vieilles fermes comtoises, ses prairies, ses forêts. Un village qui compte plus de vaches montbéliardes que d’habitants : 200 âmes en augmentation constante depuis une dizaine d’années , et plus de 200 têtes de bétail, voilà qui en dit long sur l’identité de ce pays.
Le village disposent d’une mairie neuve avec une salle de convivialité et une bibliothèque, d’une salle des fêtes, et d’un stade.
Si les pistes font le bonheur des vététistes, les promeneurs peuvent emprunter les nombreux sentiers balisés de cette belle forêt qui mène notamment à l’arboretum de Montbéliardot, le village voisin.
Le patrimoine de Plaimbois-du-Miroir c’est encore… la vallée du Dessoubre que l’on peut contempler depuis le belvédère de la Roche-du-Miroir. Le territoire du village s’étend en effet jusqu’à cette rivière sur les bords de laquelle se trouve l’ancienne scierie Revillot(cite classé).