Mara-Trail du Ballon d’Alsace

42.5 km – 1750 D+
Haut-Rhin – Masevaux
Un magnifique trail sur les hautes chaumes vosgiennes reliant le Col du Hundsruck à Masevaux.
Une méchante douleur dans la fesse droite m’a fait boîter toute la semaine. De la pluie sur tout le pays est annoncée pour ce dimanche. Tout me poussait donc à déclarer forfait ce dimanche au Mara-Trail du Ballon d’Alsace. Tout sauf l’envie et le plaisir de courir un trail, que je sais superbe, premier de l’année hormis le trail de la Haute Moselotte, plus court et dans la neige en février dernier. Samedi, je ne boîte plus mais les 6 km le long du canal sont un calvaire !
Pourtant, dimanche, à 7h45, je suis dans le bus à Masevaux qui doit nous emmener au Col du Hundsruck, lieu du départ de la course. Je m’échauffe vraiment tout doucement mais à peine 5 minutes après le départ et je sens de nouveau la douleur mais qui ne me gène pas pour le moment. Ce qui est plus gênant, c’est que dès la première montée raide après le départ, j’ai déjà les mollets en feu!
Je ne tarde pas à être récompensé de mes premiers efforts tant c’est agréable de déboucher sur les hautes chaumes vosgiennes. Je sais déjà que j’ai bien fait de venir quoi qu’il arrive. Tout le long de mon effort, je gère ayant pour seul but de terminer.
Nous enchaînons montées et descentes sur le GR traversant forêt et pâtures, une odeur de thym agrémentant certaines portions. La pluie annoncée ne vient pas, il fait un temps idéal pour courir, le soleil jouant à cache-cache derrière les nuages.
Comme l’an passé, je suis surpris d’être déjà au Ballon d’Alsace, indiqué km 21, mais la route est encore longue. Je mange ma première Powerbar puis peu de temps après une pâte d’amande seuls aliments solides que je consommerai. Les sensations reviennent, alternant impressions de facilités et relances dans les petites montées.
Je ne sens presque plus ma douleur. Par contre, par moments, j’ai mon mollet droit qui est au bord de la crampe signe du manque d’entraînement. En sautant un petit ruisseau, alors que je vois devant moi, un coureur avec qui j’ai joué au chat et à la souris qui marche en traînant la jambe droite, je ressens une contracture à l’adducteur droit. Je ralentis sachant très bien que si elle empire, c’est la fin. Mais non, ça passe, je continue à gérer mon effort. La fin est très sympa et la partie de bitume, pour aller jusqu’à la salle polyvalente, limitée. Je finis très bien dans un temps loin d’être ridicule ce qui me rassure aussi un peu sur mon état de forme en vue des échéances à venir …
42ème sur 171 en 04:22:41