Tour de la capital en roller – Au revoir Paris !

Voilà, je quitte Paris. Je décide de faire mon au revoir à ma façon. Je pars pour un petit tour de la grande capitale. Et bien sûr en roller, je me suis tellement déplacé avec que je ne pouvais pas le faire autrement !

C’est bien simple je vais partout avec. Dans mon supermarché local, je tente régulièrement le coup. J’entre et j’attends qu’on me fasse une remarque. En générale, je dis que j’en ai pour 2 minutes et ca passe. Sinon, je les utilise pour aller au sport où je les mets maintenant directement dans les vestiaires, au boulot, en ville, faire les courses, voir les copains, au cinéma, etc. …

L’anecdote que je raconte toujours c’est celle de la boulangerie. Ils sont habitués à me voir en roller que ça soit en costume ou en jean mais là j’ai fait fort. Je revenais du Conforama avec ma nouvelle table à repasser ce qui est déjà un bel exercice d’équilibre. Mais en passant devant la boulangerie, je décide d’éviter un aller-retour chez moi pour rien et m’arrête prendre le pain ! Donc me voilà entrant dans la boulangerie avec ma table à repasser sous le bras pour prendre mon pain !!!

Mon parcours tracé sur mon nouveau GPS Vista HCX, je me lance donc plein sud. Les conditions sont loin d’être idéales. La chaussé est mouillée. Je ne peux pas pousser en montée. Tant pis, il suffit simplement de prendre son temps en faisant de petits mouvements sans grandes amplitudes.

Après 3 km, je suis obligé de m’arrêter. Mon GPS pédale dans la soupe ! Je comprends vite que la cartographie de Paris est si dense qu’il a du mal à gérer toutes les informations. Je réalise donc l’intérêt des options qui permettent de réduire le détail affiché à l’écran. Hop, je change le paramétrage et il revit !

Paris en roller, c’est le must. Une sensation de liberté me gagne souvent alors que je file à bonne allure cherchant toujours la meilleur glisse, virevoltant de gauche à droite, sautant de la route aux trottoirs et zigzagant entre les voitures et les passants.

J’alterne constamment entre les grands boulevards prestigieux et les petites ruelles pleines de charmes, entre les touristes sous la Tour Eiffel et les locaux qui sortent leurs verres vides en sandales ou entre les odeurs désagréables de gaz d’échappements et de restauration rapide et les odeurs bien plus agréables des cafés ou des fleuristes !

Je passe aussi dans les endroits bourgeois qui sont pour moi un tout autre monde qui est d’ailleurs si bien décrit dans la chanson Les Bobos de Renaud. Je découvre de nombreux endroits tout en passant dans d’autres que je fréquente plus régulièrement. Sur la fin, je sens mes genoux qui commencent à souffrir de toutes ces sollicitations urbaines. Il est temps de rentrer ! Au revoir Paris !

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