Thur Trail

Toujours le même plaisir de retrouver, pour cette deuxième édition, le massif du Rossberg, un de mes terrains d’entraînements favoris !

28.1 km – 1160 D+ – Mitzach


Malgré les zéro mètre de dénivelé depuis le THM il y a 7 semaines, Mitzach et sa vallée me retrouvent cette année avec une grande motivation. Il fait grand beau et la montagne n’attend que nous. Je choisis de partir avec un tee-shirt manches longues, une veste sans manche et de petits gants. Certains ont choisi un simple tee-shirt. Mon choix fut bon car après avoir enlevé mes gants après 30 min de course, je n’aurai jamais trop chaud.


Plutôt à l’arrière au départ, je force un peu l’allure pour ne pas tomber dans des bouchons. Je me rends alors compte que ma forme n’est pas si mal. Dans les premières pentes, je laisse partir une féminine qui m’a l’air plutôt bien et je parie sur un podium. Le début du parcours a changé par rapport à l’année dernière. La montée, vraiment sympa, surplombe la vallée. Dans mes pensées, cette course étant la première que je fais depus sa naissance, je la dédie à Ethan. Je me ferai une joie de l’emmener ici dans quelques temps avec son frère! Une maman, courageuse, est sur le bord du chemin, avec sa fille dans le sac à dos, attendant patiemment pour encourager le Papa. Je ne vois pas passer la montée et nous arrivons bientôt au premier ravitaillement – à la ferme Belacker. Je passe tout droit faisant comme souvent la totalité du parcours en autonomie complète.


Le troupeau de chèvres, en contrebas, puis un cheval devant la ferme Auberge du Gsang où nous avons mangé à la bougie avec Florence m’incitent par deux fois à m’arrêter prendre une photo. Je poursuis à flanc de montagne jusqu’au pied du Thanner Huebel. La première féminine est à seulement 50 m devant. Je passe à côté de la table d’orientation et enchaîne la descente herbeuse et la montée au Rossberg que je connais bien.


Ça va bien, il me reste 3/4 km jusqu’au ravitaillement puis 10 km pour rejoindre l’arrivée. J’adore prendre les portions de chemins que j’ai si souvent pris à l’entraînement pour bifurquer soudain vers une portion que je ne connais pas. A la sortie du ravitaillement, je suis avec la seconde féminine. Je l’entends échanger quelques mots avec un autre coureur. Elle veut aller chercher la première qui est 100 m devant.


Dans la descente, je la rattrape et parviens, malgré l’étroitesse des sentiers, à la dépasser. Plus loin, je suis un moment coincé derrière 2 coureurs. Finalement, le premier des deux fait une belle chute en criant. Comme il nous dit de continuer, j’en profite pour partir devant. Je suis longtemps un concurrent qui maintient une bonne allure mais qui, tout d’un coup, s’arrête brusquement. Je lui demande si tout va bien. Il acquiesce et je file.


Je me sens toujours en grande forme et profite toujours autant de la course me régalant de cette descente et doublant maintenant les derniers concurrents de la Mitzachoise (16km). Pour éviter un coup de mou sur la fin, je prends un gel qui était fourni avec le dossard. A l’approche de l’arrivée, je m’envole littéralement dans une belle bosse laissant un jeune coureur sur place. La ligne d’arrivée franchie, j’attrape quelques trucs sur le ravitaillement et, discutant avec un coureur de la Mitzachoise, me dirige directement vers la voiture pour retrouver au plus vite ma petite famille.

20 ème sur 179 arrivants en 2:33:55

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