Trail des Roches

by Yann 24/04/2016 · Trail

Encore un immense succès pour cette treizième édition du Trail des Roches au départ de Saint Dié des Vosges. Avec toujours un départ au pied de la Tour de la Liberté, le parcours comporte une première boucle dans le Massif du Kemberg (25 km) puis une deuxième dans le Massif de l’Ormont (30km). Une première pour moi sur ce format !

55km – 2700 D+

Départ de Frizon à 4h00 avec Jérôme Fabry et Régis.
Départ de la course à 6h00 et c’est parti pour une première boucle dans le Massif du Kemberg, avec un passage à la Roche Saint-Martin et la Roche du Kioske.
Arrivée en haut, des flambeaux sont disposés sur le sol. Alors que je mange un morceau de barre, suivant un bon groupe, je ne fais absolument pas attention au chemin. Tout d’un coup, ça s’arrête. C’est ici ? Non, il faut remonter 100 m. Une belle chute sur une racine mouillée dans la dernière descente de la première boucle me ralentit. Une douleur au genou me fait boiter un moment mais heureusement ce n’est rien et je ne sens plus rien 10 min après.

De retour au départ à Saint-Dié, nous avons une salle qui nous est réservée. Je prends 1.5 litres d’eau, mange un peu et repars. Le sac est lourd mais je ne m’arrêterai plus recharger. Je compléterai simplement avec quelques verres ramassés sur les ravitaillements suivant. Les gars qui font la course en relais me doublent facilement en m’encourageant. Sympas, mais je me dis que ça va être dur; je sens déjà sérieusement les kilométres dans les jambes ! La grosse montée par le sentier des Schlitteurs se fait tranquillement. Peu à peu, je retrouve de bonnes sensations. Je passe une première fois au ravitaillement au Carrefour d’Ortimont sur lequel je ramasse quelques tucs et du chocolat.

A mon deuxième passage, Arnaud qui a fini la première partie de son relais, me demande comment ça va. Je lui répond que ça va, je vais finir tranquillement.
Tout d’un coup, je me retrouve avec plein de coureurs avec des dossards verts. Cela doit être les coureurs du 19km. Mais au bout d’un moment, je m’inquiéte car je ne vois plus aucun coureur de ma course. J’en parle à un coureur devant moi qui me dit qui qu’il y avait une bifurcation après le dernier ravitailement. Catastrophe ! Voyant des personnes 20 métres plus loin, je leur demande. Ils me demandent si j’ai fait la boucle en plus. Oui ? Eh ben, c’est bon alors, c’est bien là. Soulagé, approchant de l’arrivée et dépassant ceux du 19 km, je vais bien et finis vite. F, E et R sont venus me rejoindre et je vais manger avec eux. Robin et moi encourageons les tous petits avant de repartir.