Trail des Roches

48km – 2000 D+, sur le parcours de 2010, mêlant beauté et technicité – Vosges – Saint-Dié
En 2010, l’équipe organisatrice nous a fait découvrir deux variantes du parcours habituel. Des modifications qui augmentent légèrement le kilométrage et le dénivelé, mais certainement pas au détriment de la beauté et de la technicité du parcours.
7h30, il fait frais mais la journée s’annonce merveilleuse. Le départ est donné. Mon porte dossard, offert par l’organisation, tient 200 mètres. Je remarque que la partie en plastique qui tient le dossard est cassée et je dois plier le dossard en deux au dessus du porte dossard pour qu’il tienne.
Les ouvreurs en VTT, nous amènent jusqu’au pont au dessus des voies ferrées.
Je commence à connaître le parcours et je sais que les hostilités commencent vite avec 500 m de dénivelé. Les 2 premières heures, ce n’est pas la grande forme, un peu angoissé me demandant si la douleur dans le bas de mon mollet va me faire souffrir ou pas. Je vais aussi peut-être un peu trop vite, emmené par d’autres coureurs sur ce terrain, il est vrai, difficile et pentu!
Passé 2 heures de course, je commence à me ravitailler correctement et me retrouve seul ce qui me laisse sensible aux encouragements incessants des oiseaux et au silence absolu.
A partir de ce moment, je trouve mon rythme et, comme j’aime à le dire, je “fais ma course”. Je deviens de plus en plus facile et ne cherche pas à aller vite mais plutôt à en garder sous le pied. Pourtant, à partir de là, je ne pense pas me faire doubler une seule fois jusqu’à la fin, même par les coureurs du 19 km que nous rejoignons dans la dernière montée. Ils provoqueront d’ailleurs quelques bouchons et je dois faire des efforts supplémentaires, sans trop jouer des coudes et en m’excusant, pour les doubler!
Dans la descente finale, je retrouve des sensations, un peu de confiance en mes appuis et prends finalement plaisir à dévaler la pente.
Sans le savoir (je ne regarde mon temps de l’année passée que le soir), je termine avec 30 secondes de plus qu’en 2010 !
On mettra ça sur le compte d’une petite hésitation sur le parcours! Le coureur que j’avais doublé et qui m’a rattrapé alors que j’étais arrêté au carrefour, n’a d’ailleurs pas vu plus d’indications que moi. J’étais prêt à faire demi-tour. Je pousse un peu plus loin juste pour en avoir le cœur net et soudain je vois une trace sur le sol à moitié effacée. Je l’appelle et poursuis dans un petit chemin escarpé bien caché depuis le carrefour.
Comme lors des 2 éditions auxquelles j’ai déjà participé en 2008 et 2010, le grand beau temps nous permet de manger au soleil puis de nous étaler dans la pelouse sous la tour de la liberté en attendant la remise des trophées, des roches soigneusement disposées sur des rondins de bois, un beau travail des oragnisateurs.