Transjurassienne

by Yann 09/02/2014 · Ski de fond

Un parcours modifié (69 km entre Lamoura et Mouthe), mais toujours le même plaisir !

Samedi, Linda, Christian, Florence et moi arrivons à Morez de bonne heure. Cette année, je donne mes skis à farter à TOKO. Après un petit tour sur les différents stands, nous rejoignons le Club hôtel le Risoux, à Bois d’Amont, et je m’organise pour le lendemain. Nous passons une agréable soirée. Je suis le seul à ne pas profiter de la fondue savoyarde préférant le menu spécialement étudié pour les coureurs. Les enfants du gérant participent régulièrement à des courses. Il est, par conséquent, habitué aux demandes des coureurs. La réflexion sur le café qui n’est pas recommandé à la fin du repas est peut-être un peu de trop !

Quel dommage! Le buffet du petit déjeuner, à 5h00, et copieusement garni avec même des pâtes à la sauce tomate. Je ne prends qu’un thé à la menthe préférant éviter les expériences et me contentant de mon Gatosport. Je trouve 2 Vosgiens de Gérardmer pour m’amener au ATAC de Bois d’Amont où doit nous récupérer le bus de l’organisation. Le bus arrive à 6h45 avec 35 min de retard, histoire de se refroidir un peu !

Arrivé sur le site du départ, à la Combe du Lac de Lamoura, je récupère mes skis au stand TOKO. J’apprends que hier soir, Trans’Organisation a pris la décision de réduire le parcours pour les courses en skating de ce dimanche. Il a été décidé de supprimer le passage en Suisse. Ainsi, La Transjurassienne 2014 se joue sur 70 et non 76 km pour le tracé Lamoura (Jura) / Mouthe (Doubs), la 57 km FT est ramenée à 51 km et la 25 km FT à 20 km !

A 8H35 le coup de canon résonne à Lamoura, au cœur de la Combe du Lac, sonnant le départ de la 2ème ligne de La Transjurassienne 5 min après la 1ère. Tout de suite après le départ, la piste se sépare en 2 pour se rejoindre 100m plus loin. En passant à droite, j’évite un carambolage d’une bonne vingtaine de coureurs!

Je n’ai pas l’impression de faire d’effort avant les Rousses. Mes skis glissent tout seuls et je me retrouve bien souvent à devoir slalomer entre les coureurs. Après avoir vu Charline, la mythique montée de l’Opticien est, encore plus que d’habitude, un gros goulot d’étranglement et je patiente 5 min à l’arrêt avant de monter.

A Bois d’Amont, j’ai la chance de voir ma petite équipe de supporters et récupère par la même occasion une gourde pleine de boisson énergétique.

La boucle en Suisse ayant été supprimée, nous attaquons directement la montée des Ministres. C’est le premier vrai effort pour moi. Il y a une ambiance de folie dans chaque virage où les supporters se massent.

Dans la forêt du Massacre, ça devient dur. Malgré des chutes devant moi, je reste debout dans la descente. Zut, je ne retrouve pas mon équipe en bas, ni à BelleFontaine, ni la Chapelle des Bois.
La fin est dure mais le parcours de repli, par le Risol, nous réserve une belle variante et un finish facile, tout en descente.

Je finis en 4h08, bien plus rapide que l’année dernière mais avec un parcours raccourci, une bonne glisse et le vent dans le dos, ça va mieux !