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Trail du Petit Ballon

50 km pour 2100m de dénivelé positif au départ de Rouffach

Le tracé à la forme d’un 8 dont le centre est localisé à Osenbach nous conduit au sommet du Petit Ballon (km 29) par de superbes chemins de montagne et sous un soleil radieux avant de rejoindre l’arrivée à Rouffach.


A 9h00, Florence et moi sommes sur la ligne de départ, chacun d’un côté de la barrière. Mes parents nous rejoignent juste à temps pour voir partir ce beau peloton de plus de 800 coureurs à l’assaut du Petit Ballon!


Je pars prudemment. Je ne connais pas le parcours jusqu’à Osenbach mais je reconnais certains passages que j’ai empruntés en sens inverse dans des éditions précédentes. Ma dream tream est là pour m’encourager à Shauenberg et encore à Osenbach. À partir de là, je connais le chemin pour l’avoir parcouru 2 fois, une fois avec l’organisation et une fois tout seul. Parti avec un simple teeshirt léger manches longues, j’ai presque un peu froid dans la montée dans laquelle je marche pas mal, plus qu’à l’entraînement. J’arrive néanmoins vite au Boenlesgrab où on m’encourage encore ce qui me donne un peu d’énergie pour attaquer le Petit Ballon qu’on aperçoit bien maintenant.


C’est la partie la plus agréable et j’essaye d’en profiter un maximum. Le temps est magnifique, nous avons une chance incroyable. En haut, il n’y a pas de neige mais j’en rencontre un peu plus loin versant nord.
Juste avant mon 2ème passage au Boenlesgrab, entraîné par mon élan, je loupe un virage et mets les mains à terre pour me rattraper alors qu’un bénévole me remet dans le droit chemin. J’ajoute un litre de boisson énergétique et prends un gel supplémentaire. Bizarrement, je ne consommerai que 4 gels en tout sur toute la course.


J’entame maintenant la longue descente vers Osenbach. Peu après, j’ai soudainement une violente douleur à l’adducteur gauche. Je n’ai visiblement pas assez bu probablement parce que ma boisson est trop dosée et m’écœure. Je m’arrête pour l’étirer doucement et repars très prudemment en espérant que ça passe. Plus loin, Sarah me rattrape et me dit que la hongroise la titille ! En effet, elle ne tarde pas à nous rattraper et nous faisons route tous les 3 pour les 5 derniers km. Nous débouchons dans le vignoble alors que chacune leur tour, elles arrivent à prendre quelques mètres d’avance mais finalement la hongroise accélère à 300 mètres de la ligne. Cela aura bien animé ma fin de course !


Je finis heureux de pouvoir boucler ce beau trail après ma longue coupure de l’année dernière. Je remercie infiniment mon équipe supportrice.

46ème sur 898 en 04:48:22

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