Trail des Marcaires

Une édition qui aura été marquée par quelques variantes et passages par des nouveaux sommets comme le Rothenbachkopf au 20ème kilomètre, rendant ce trail encore plus beau, technique et exigeant.

53 km – 2700 D+ – Muhlbach-sur-Munster


Déjà ici l’année dernière, je connais bien les lieux et l’organisation si bien que je prends mon sac d’après course avec moi car je sais que le parking est relativement loin du départ.
Je le laisse donc au vestiaire laissant la veste de pluie dedans et en prenant les lunettes de soleil. Il annonce du beau malgré les orages sur l’Ouest de la France.


A 7h30, je suis au départ avec Régis et Joël. Après la partie roulante remontant la vallée, j’attaque tranquillement la montée et passe le petit lac de Fischboedle. Un peu plus loin, au Lac du Schiessrothried, je loupe les cors des Alpes qui sont seulement en train de se préparer. Un peu plus tard, alors que je suis plus haut dans la forêt, je les entends résonner plus bas. C’est merveilleux.


Je sors de la forêt peu avant la Ferme Auberge du Schiessroth où il y a le premier ravitaillement. Avec cette chaleur, j’ai déjà bu une bonne partie du litre et demi de boisson énergétique que je porte. Je recharge donc avec du thé sucré et grignote un peu (y compris quelques Bretzels – on est en Alsace après tout !).


Je grimpe ensuite en haut du Petit Hohneck, puis au Hohneck où le vent souffle très fort avec des rafales à plus de 100 km/h. En tee-shirt, je n’ai pas trop chaud et suis content de basculer de l’autre côté où ça se calme un peu.


Dans la descente après le Kastelberg, je suis obligé de ralentir à cause d’une douleur sur l’extérieur du pied gauche qui passera par la suite. Au Lac d’Altenweiher, je suis scanné 40ème et me fais doubler tout de suite après par un gars qui cherche la perf (je le redoublerai définitivement plus tard). Je remonte au Rothenbachkopf et enchaîne avec Le Schweisel. 25ème km, il me reste 30 km et je sens que musculairement, c’est déjà difficile. Allez encore une bonne quinzaine de bornes et je serai au Petit Ballon pour attaquer la descente finale.


Tout d’un coup, 2 cerfs traversent le chemin quelques mètres devant moi. Ils n’ont pas encore leurs bois qui ne repousseront que durant l’été. C’est la première fois que j’en vois d’aussi près. Nous avions déjà vu quelques chamois sur un des névés sous le Hohneck où ils sont souvent. Plus tard, je verrai aussi une biche.


Après une nouvelle descente, une bonne côte à droite juste après un petit ravitaillent et un bout relativement plat, j’arrive sous le petit Ballon et bifurque à gauche pour rejoindre le dernier ravitaillement. Je ne traîne pas attrapant simplement une petite poignée de raisins secs et buvant 2 petits verres d’Isostar afin d’économiser mes réserves dans ma poche à eau pour pouvoir finir sans problèmes.


La descente, traversant d’abord les chaumes avec une belle vue sur la vallée en bas, est très agréable et passe bien. Je rejoins bientôt le 31 km et j’arrive plus tôt que je ne pensais, cette descente étant dans mon souvenir plus longue que ça.

18ème sur 390 arrivants en 6:11:06

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